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Sunday, July 12, 2020

Où en est SeaBubbles, la start-up française pionnière du transport fluvial écologique ? - Technos et Innovations - L'Usine Nouvelle

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Janvier 2016, l'ancien équipier du navigateur Eric Tabarly, Alain Thébault, veut se rendre utile pour la planète et fonde SeaBubbles. Son idée ? Créer un moyen de transport alternatif et aussi efficace que la voiture, et qui permettrait à ses utilisateurs d’éviter les embouteillages de la ville. La Bubble se veut sans impact sur l’environnement, un moyen de locomotion totalement électrique, non polluant, sans bruit et sans vague. Bonne nouvelle, l'entreprise a récemment a implanté son centre de recherche à Annecy, en Haute-Savoie.

La Bubble de 2020

La première Sea Bubble n’était pas adaptée pour la ville de Paris (Ile-de-France). En effet, prévue pour naviguer à 50 km/h, elle était donc bien au-dessus des 12 km/h autorisés pour la circulation fluviale de Paris. Le prototype, testé en 2017 par la capitale, manquait de stabilité avec des difficultés de régulation de la vitesse.

La nouvelle Bubble présentée par la start-up en 2019 est dorénavant conçue pour pouvoir circuler sous la limite autorisée grâce à un meilleur contrôle apporté par son système "Fly by wire". Ce dernier permet avec un ordinateur de calculer la hauteur et de contrôler l’angle d’assiette et le roulis (balancement du bateau) afin de régler les flaps (les volets présent sur les ailes d’un avion) et ainsi assurer une stabilité dite optimale.

(Crédit photo: SeaBubbles)

Alliance entre l’automobile, l’aéronautique et le naval, la Bubble vole au dessus de l’eau à partir de 7 nœuds, grâce à un système de propulsion hydraulique combiné aux foils. Ses ailes issues de l’hydroptère permettent grâce à leurs déplacements dans l’eau de porter la Bubble jusqu’à 40 cm au dessus de la surface, rendant possible la navigation en mer avec des vagues qui ne dépassent pas cette hauteur. La coque de la Bubble est en fibre de carbone, pour gagner en légèreté et solidité. 

Des tests en cours aux Etats-Unis

D'ici cinq ans, la start-up ambitionne d'être présente dans 50 villes, via la commercialisation de ses Bubbles à travers le monde. Alors que des tests sont en cours aux Etats-Unis (voir la vidéo ci-dessous), des contrats auraient déjà été signés en France et en Suisse. En mai 2020, le Conseil régional d'Auvergne Rhône-Alpes en a ainsi commandé un, selon le magazine spécialisé Bus&Car Connexion. "La région Auvergne-Rhône-Alpes a, pour l’instant versé un acompte de 5 000 euros à la startup Sea Bubbles. Le montant total de l’investissement de 250 000 euros sera acquitté à la livraison. Laquelle ne devrait pas intervenir avant plusieurs mois. En effet, si la technologie est désormais calée, il reste à organiser la production." Aucune date de livraison ne serait encore avancée.

L'ambition de la start-up, dans les villes où elle s'implantera, est aussi de disposer de quais spécifiques pour recharger ses navettes et faciliter l’accès des passagers. Ces docks seraient autonomes : ils produiraient de l’énergie grâce à des tuiles solaire, des générateurs sous-marins et des éoliennes. Et permettraient d’entretenir les Bubbles grâce à un système de levage breveté déjà existant, selon l'entreprise. 

Parmi ses ambitions, Alain Thiébault souhaite également utiliser des moteurs à hydrogène visant à remplacer les batteries en lithium. Et développer différentes gammes de Bubbles, pour en créer des plus grandes, comme le Flybus.




July 12, 2020 at 08:00PM
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